Le vignoble de l’occitanie
Depuis plus de 37 ans, Denis Legras et ses équipes sillonnent notre belle région, et rencontrent des acteurs passionnés.
Des vigneronnes, et des vignerons qui, pour beaucoup, ont fait le choix de la culture BIO ou « raisonnée » très tôt, bien avant l’effet d’engouement actuel.
Cet engagement, mobilise des efforts dans les travaux de culture, et dans les investissements humains et matériels. Nous sommes fiers de les accompagner dans cette démarche.
Nos magnifiques terroirs offrent des vignobles sublimes; et c’est grâce à cette diversité que les équipes de DLC interviennent sur l’ensemble du pourtour méditerranéen.
Deux millénaires de viticulture
Depuis l’arrivée des premières vignes il y a cinq siècles avant JC, le vignoble Languedocien a traversé l’histoire, en étant le plus grand de France.
Ce sont les phocéens qui ont planté les premières vignes sur nos rives ; mais ce sont les grecs, et enfin les romains, qui ont organisé la culture de celles-ci. Très vite, la qualité des produits s’étend sur tout le pourtour méditerranéen. Sa réputation est telle que le vin s’exporte jusqu’en Egypte.
Mais les invasions barbares, suite au déclin de l’empire Romain, mettent à mal la viticulture. Il faut attendre le règne de Charlemagne, et l’installation des moines Cisterciens à partir de 780 dans la région pour façonner à nouveau le vignoble. S’en suit un commerce florissant, les vins doux s’exportant jusqu’à la table des rois !
Avec l’ouverture du canal du midi, et la ligne de chemin de fer Bordeaux-Sète les vins s’exportent vers toute l’Europe.
Milieu du XIXème
à notre époque
Jusqu’au milieu du XIXème siècle le vignoble jouit d’un fort rayonnement, et d’une grande notoriété. Cependant vers 1880, suite à la crise du phylloxéra l’état encourage le développement des vins d’Algérie, un nouveau concurrent se profile.
A partir de 1900, trois années de récoltes abondantes entraînent la chute du cours du marché. Ce dernier, fixé par les négociants, est fortement impacté par l’augmentation des fraudes. C’est le début de la crise viticole. En 1907 nous sommes à l’apogée de la crise; 600 000 manifestants se réunissent à Montpellier. Cela aboutira au code du vin, avec une série de lois visant à protéger les vignerons de la fraude.
En parallèle, la première cave coopérative ouvre en 1901 à Maraussan, pour justement contourner le système mis en place par les négociants. A partir de 1930, c’est le grand développement des caves coopératives. Dès lors c’est la quantité qui prime. Les vins du Languedoc souffrent alors d’une très mauvaise notoriété et de la concurrence des vins d’Algérie…
Après la seconde guerre mondiale, le midi est plongé dans une obsession de rendement. Dans les années 60 à 70, le modèle économique oppose alors coopérateurs et petits producteurs. Mais les coopératives sont largement majoritaires; elle sont 550 en 1970.
La seconde crise viticole s’abat alors sur le midi, avec l’ouverture des marchés européens. Les vins de table d’Italie et d’Espagne supplantent les vins languedociens. En 1976 le drame de Montredon marque la fin de la révolte et le début des négociations. L’état aide alors le midi à entamer sa reconversion.
Les vignerons se tournent alors vers une valorisation de leurs produits, et vers les nouvelles appellations, gage de qualité: les vins avec Indication Géographique Protégée (IGP) et les vins avec Appellation d’Origine Contrôlée(AOC) ou Appellation d’Origine Protégée (AOP) depuis 2009.
Un nouveau tournant est pris depuis plus de 30 ans, faisant bouger les vins occitans. L’engagement des viticulteurs pour promouvoir leur terroir n’est plus à démontrer, et les vins d’Occitanie font à nouveau parler d’eux dans le monde, en dignes héritiers de la Via Domitia.
